Henri Ey aficionado , comment un « psy » peut-il parler de la corrida ?
par Roland Chemama
Sait-on toujours que le Club taurin de Paris, qui s’enorgueillit de sa longue histoire et de ses anciens membres prestigieux (Michel Leiris, Roger Wild, Pablo Picasso, Jean Paulhan, Albert Camus, André Masson, Claude Popelin, Paco Tolosa, etc.), a été fondé en 1947 par deux psychiatres catalans, le médecin général des Armées, Venance Paraire, de Céret, et le célèbre Henri Ey, natif de Banyuls-dels-Aspres ?
Celui-ci fut tout à la fois, et avec le même dynamisme infatigable, un des grands maîtres de la psychiatrie du XXe siècle, comme en témoignent ses nombreux ouvrages et son influence considérable sur la discipline, et le premier président de notre Club, auquel il a légué divers souvenirs et quelques écrits d’aficionado éclairé.
Il fallait bien qu’un jour le Club évoquât la mémoire de son illustre fondateur, un des premiers aficionados français à franchir la frontière espagnole après guerre et un des rares à fréquenter assidûment la San Isidro pour satisfaire sa passion.
Ce ne pouvait être que par la bouche d’un de ses héritiers, Roland Chemama, psychanalyste, auteur de nombreux ouvrages lui aussi (dont le Dictionnaire de la psychanalyse, chez Larousse et La psychanalyse comme éthique, éd. Eres) et membre du Bureau de notre Club. Au-delà de l’évocation de cette figure illustre, il se demande quel sens pourrait avoir une approche « psy » de la corrida.
Nous avons donc été heureux d’entendre Roland Chemama
nous parler de «Henri Ey , aficionado »,
et poser la question :
« Comment un « psy » peut-il parler de la corrida ? »
le jeudi 28 mars 2013
Bonsoir,
Je participerai avec plaisir à la réunion suivie du dîner.
Bien cordialement. Michel Broche.
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