Que devons-nous à l’âge d’argent ?
La confrontation entre José Gomez « Joselito » et Juan Belmonte au cours de la deuxième décennie du XXe siècle, qualifiée d’âge d’or du toreo, a permis l’émergence de la tauromachie moderne. Au cours des années 40, la personnalité de Manuel Rodriguez « Manolete » a installé l’immobilité et la liaison entre les passes de muleta comme valeurs de référence de l’excellence taurine. Mais entre ces deux temps majeurs de l’évolution de la corrida, la planète taurine connaît une période d’une vingtaine d’années, orpheline de figura d’époque mais très riche en toreros marquants, davantage connue par les blessures mortelles que par les faenas historiques, traversée par les polémiques relatives aux héritages artistiques et les débats entre anciens et modernes, toristas et toreristas.
Cette période, parfois qualifiée d’âge d’argent du toreo, demeure relativement mal connue alors qu’elle a été le théâtre d’une très profonde transformation de la corrida touchant aussi bien sa technique et son esthétique que son déroulement, son organisation et son statut culturel.
Alors qu’en ce début de XXIe siècle, tout en célébrant le centenaire de l’âge d’or, réflexions et interrogations se développent sur le devenir de la corrida, Jean-Pierre Hédoin a répondu à la question :
Que devons-nous à l’âge d’argent ?
lors d’une conférence passionnante le mercredi 1er avril 2015.
Pour lire la conférence, nous vous invitons à suivre ce lien : L’Age d’argent