Je, soussigné Hédoin Jean-Pierre, interviens auprès de vous en ma qualité de président du Club Taurin de Paris, fondé en 1947 dont le siège social est à Paris.
Lors de l’émission de France Inter “SI TU ÉCOUTES, J’ANNULE TOUT”, diffusée le vendredi 23 juin dernier à compter de 17h, Frédéric Fromet a chanté La mort du torero Fandiño. Je tiens à vous faire savoir, au nom des membres de mon association et au mien, que nous sommes tout à fait indignés par la diffusion de cette chanson. Elle insulte la mémoire d’un homme, pratiquant un art où le jeu fondamental de la vie triomphant de la mort n’est pas représentation et théâtre mais réel et vérité, d’un matador de toros engagé dans son art jusqu’au sacrifice suprême, une personne que nous admirons pour les valeurs d’authenticité et de courage que son parcours incarne et illustre.
Tout en reconnaissant la totale liberté de création, dont l’usage de la satire, pouvant inclure le recours à ce qu’on nomme « humour noir », je tiens à réaffirmer mon indignation devant les rires complaisants des invités ponctuant les « trouvailles » du texte. La communauté des aficionados, certes minoritaire, mais riche d’expérience et de culture, serait-elle la seule à ne pas bénéficier de cette réserve de respect qu’on reconnaît désormais à nombre de communautés minoritaires ? Il est inadmissible pour un organisme de service public de contribuer à la division et d’alimenter la haine.
Nous demandons donc les excuses publiques de France Inter, des producteurs de l’émission, voire de Frédéric Fromet.
Nous demandons qu’un droit de réponse soit accordé.
Salutations distinguées
Merci Président.
Bonjour Jean Pierre, Merci de prendre La Défense de la corrida et de nos amis les Maestros. Je suis moi aussi une aficionada et je rends souvent aux corridas en France comme en Espagne. J’ai une immense admiration pour les acteurs de cet art magnifique et ne tolère pas que l’on puisse se moquer ou critiquer les Toreros. Cordialement Joëlle