Le mardi 21 novembre, l’invité était Justo Hernández, ganadero de Garcigrande-Domingo Hernández.

Araceli Guillaume et Jean-Pierre Hédouin entourent le ganadero Justo Hernadez © MLBAC
Pendant plus d’une heure, devant une assistance nombreuse et intéressée, notre invité nous a fait revivre l’histoire de la ganaderia, de sa création au début des années 80 à ses nombreux succès actuels.
Depuis ses débuts à Valencia en 1992 (en remplacement d’un autre élevage) où Joselito, Ponce et Litri coupèrent 5 oreilles, malgré quelques années sombres après un échec retentissant à Séville en avril 2002, l’énorme travail de l’éleveur pour produire des toros, qui plaisent à la fois aux toreros et à tous les publics avec leurs spécificités, a permis à la ganaderia de revenir au 1er plan et d’être, depuis une quinzaine d’années, présente dans les férias les plus importantes et d’y connaître de grands succès.

Le ganadero Justo Hernandez © MLBAC
En se limitant aux deux dernières temporadas, Justo Hernandez garde un souvenir particulier de « Pinturero », toréé par Luis David à Bilbao en août 2019, de «Barquito», toréé par Cayetano, qui a reçu le « Toro de Oro » 2019, au meilleur toro de la feria de Salamanque, de « Corchero », gracié par El Juli à Jerez et, bien sûr de « Orgullito », gracié par El Juli en 2018 à Séville qui, pour l’élevage, est devenu un toro historique.
Avec une grande modestie, Justo Hernández estime qu’il est au milieu du chemin et qu’il ne doit pas relâcher ses efforts s’il veut réussir à maintenir cette qualité résultant d’un équilibre fragile. Dans cette entreprise, il demeure un homme du campo qui pense et agit comme un éleveur mais qui observe et analyse comme un torero.